éloge de la persévérence

Publié le par Pierre

Ce jeudi, j'ai dû me rendre à un rendez-vous situé à 25 km de chez moi. Comme j'avais récemment perdu mon portefeuille, je ne pouvais pas y aller en train. Je me suis donc organisé pour y aller en vélo. Comme je n'ai été mis au courant que la veille au soir et que le rendez-vous avait lieu le lendemain matin, j'ai été contraint de le planifier à la hâte. Donc, le lendemain à 5 heures du matin, je suis donc parti de chez moi. Je devais absolument partir aux aurores car selon mon plan, je devais arriver à l'heure en comptant large. Bref, me voilà parti. La première difficulté n'a pas tardé à se présenter, puisque à peine quelques kilomètres plus loin m'attendait la première grosse montée. J'ai donc été obligé de passer alternativement du pédalage (pour ne pas aller trop lentement) au poussage du vélo (pour ne pas trop me fatiguer). Une fois arrivé en haut, j'étais déjà en nage. ça commençait donc bien. Toujours est-il que j'ai repris la route en même temps que mon souffle. Manque de pot, la chaussée que j'empruntais était caractérisée par ses montées et descentes successives. Bien entendu, le temps n'a pas arrangé les choses et avait vite fait de mouiller mes chaussures, qui soi dit en passant n'étaient pas étanches. J'avais donc la totale. Un peu plus loin, je suis tombé sur une descente assez raide et ai atteint une vitesse vertigineuse, mais c'était pour tomber sur la montée qui l'était tout autant. Peu après, je suis arrivé dans la région de mon rendez-vous que je connaissais un peu (la région, pas le rendez-vous). Mais je n'étais pas pour autant au bout de mes peines: je me trompe de chemin, je tourne en rond (au sens propre), je demande mon chemin aux résidents qui étaient incapables de me répondre. Après toutes ces péripéties, j'arrive enfin dans la rue du lieu de rdv. Mais tout ne s'est pas terminé pour autant: pas moyen de trouver le numéro de la maison, même en faisant des aller-retours successifs. D'autant plus que j'avais beaucoup de retard. épuisé, je me suis assis à un arrêt de bus, et au bord du désespoir, je suis sur le point d'abandonner (comme ce fut plusieurs fois le cas pour mon trajet), quand soudain, mon correspondant me téléphone, me disant qu'il allait bientôt partir et m'indiquant l'emplace'ment du lieu. J'ai enfourché mon vélo sans hésiter et je suis donc arrivé juste à temps.

 

J'étais vraiment à un cheveu d'abandonner, et tout semblait contre moi. Pourtant, ça a quand même fini par se résoudre. Ceci pour dire une chose: la persévérence, y'a que ça de vrai.

Publié dans La médaille du revers

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M
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Cecin'est pas un vrai commentaire sur votre article. Mais j'ai moi meme un blog dont le ton est résolument positif dans le sens ou je ne parle que de ce que j'aime.<br /> <br /> <br /> J'aimerais savoir si vous seriez intéressé par un échange de lien entre nos sites.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci d'avance,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Olivier.<br /> <br /> <br /> <br />
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